Une coalition d'ONG de RDC présente ses préoccupations la veille de l'EPU
Le rapport de la coalition fait le point sur la situation des droits civils et politiques, 18 mois après l'examen devant le Comité des droits de l'homme
5 représentants d'ONG congolaises lors d'une réunion bilatérale pour souligner leurs priorités pour l'EPU - 3 avril 2019
Au cours de la semaine du 1er avril 2019, une délégation de 5 représentants d'ONG de la République démocratique du Congo est venue à Genève pour participer à la pré-session de l'Examen Périodique Universel:
- Marie Jo Ntshaykolo, Centre Carter
- Adrien Banwitiya, Groupe Lotus
- Justin Bahirwe, SOS Information Juridique Multi-sectorielle
- Mimy Mopunga, droits des femmes
- Irène Essambo, droits des personnes vulnérables
Lors de leur séjour à Genève, le Centre a organisé des réunions bilatérales avec des missions diplomatiques qui s'intéressaient particulièrement à la RDC et aux défis auxquels le pays est confronté.
La délégation a rencontré les missions suisse, australienne, autrichienne, belge, américaine, uruguayenne et tchèque. En outre, la délégation a également été accueillie lors d'une réunion avec les 28 États membres de l'Union européenne. Le but de ces réunions est de faire en sorte que la société civile souligne quelles problématiques sont importantes pour elle et quelles recommandations seraient utiles pour améliorer la situation sur le terrain. Cette délégation a mis l’accent sur la torture, l’accès à la justice, la protection des défenseurs des droits de l’homme, en particulier des femmes, les droits des femmes et leur accès à l’avortement, ainsi que les droits des personnes vulnérables, y compris les personnes atteintes d’albinisme et les personnes handicapées.
À la lumière de ces réunions, le Centre a élaboré, en collaboration avec les représentants, cinq fiches qui regroupent les recommandations existantes et leur mise en œuvre, le cas échéant.
"Il est important que la société civile puisse partager ses préoccupations aux missions afin que ces problématiques soient reflétées dans les recommandations pour la RDC"