Mauritanie: suivi des recommandations du Comité DH sur l'espace civique
Le CCPR organise un webinaire mutilateurs sur la liberté d'expression et la protection des défenseurs des droits de l'homme
Capture d'écran lors du webinaire
La liberté d’expression et la protection des défenseurs des droits de l’homme ont été au cœur d’une table ronde multi acteurs animée en ligne le jeudi 27 janvier 2022 par le CCPR Centre en collaboration avec le Forum des Organisations Nationales de Droits Humains (FONADH).
Initiée dans le cadre du suivi des recommandations formulées à l’Etat lors de son passage devant le Comité des droits de l’Homme en 2019, cette activité faisait suite à un premier webinaire organisé sous le même format en 2021 et portant sur le passif humanitaire. Elle visait à engager une discussion autour de mesures concrètes pouvant être prises par les autorités mauritaniennes afin de mettre en œuvre les recommandations du Comité en général et, dans le cas d’espèce, celle relative à la protection des défenseurs.
Les échanges durant cette activité ont permis aux différentes parties prenantes intervenant lors de cette session de donner leur avis sur la sitiuation de l'espace civique et la protection des défenseurs. Ainsi:
- Les autorités, à travers le représentant-e du Commissariat aux Droits de l’homme, à l’Action humanitaire et aux Relations avec la société civile a précisé les actions du gouvernement pour créer un cadre favorable à l'action des organisations de la société civile et réitéré l’engagement de l'Etat mauritanien à se conformer à leurs obligations internationales sur la question;
- les organisations de la société civile à travers M.Mamadou Sarr et Aminetou Ely ont énuméré certaines atteintes et déplorer les violations quasi répétées à l’espace civique et le harcèlement dont les défenseurs des droits humains font l'objet dans le pays.
- la Commission nationale des droits de l'Homme a rappelé les actions de la Commission des droits de l’homme dans le sens du monitoring de la situation des droits de l'Homme;
- le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme a rappelé la mission du HCDH qui consiste à accompagner les politiques natioinales dans le sens souhaitée par les autorités du pays. Il a tout de même précisé que, pour être reconnues au niveau international, les éventuelles restrictions à l'action des acteurs de la société civile doivent être conformes aux standards internatiomnaux tels que rappelés par les mécanimes onuciens notamment le Comité des droits de l'Homme.
De cette activité, il faut retenir trois éléments essentiels.