Défenseurs des droits de l'homme préparent un rapport sur la mise en ouvre du PIDCP au Cameroun
Participants à l'atelier de préparation du rapport alternatif sur la mise en ouvre du PIDCP
Le siège du Réseau des Défenseurs des Droits de l’Homme de l’Afrique Centrale (REDHAC) à Douala a servi de cadre, les 03 et 04 août 2017, à un atelier de la société civile sur la mise en ouvre du PIDCP au Cameroun. Il a été organisé par le REDHAC avec l’appui du Centre pour les droits civils et politiques (CCPR-Centre), représenté à cette occasion par son Coordonnateur Afrique, André Kangni Afanou.
L’atelier s’était déroulé sur deux jours : le premier jour étant essentiellement réservé à l’évaluation de la mise en œuvre du PIDCP au Cameroun et à la présentation de la procédure d’examen par le Comité des droits de l'homme, tandis que le deuxième jour à la préparation sur la rédaction du rapport alternatif des ONG.
Dès l’ouverture de cette activité, Alice Nkom et Maximilienne Ngo Mbe, respectivement Présidente du Conseil d’Administration et Directrice Exécutive du REDHAC, ont souligné que cet atelier vient à point nommé pour fournir aux défenseurs les aptitudes nécessaires pour leur permettre de se baser sur les traités des Nations Unies, notamment le PIDCP, pour promouvoir les droits civils et politiques dans le pays.
"La lutte contre le terrorisme et la nécessité de préserver l’unité du pays dans ce qu’il est convenu d’appeler la crise anglophone, ne peuvent en aucun cas justifier les nombreuses atteintes actuellement en cours dans le pays"